ZORA
est un trio italien dont chaque membre officie dans d'autres groupes. Ces
gars-là, faut pas les emmerder car apparemment ils sont en froid avec ceux
qui foutent le boxon sur notre belle planète. L'intro est du genre "ça va
chier". A mon avis chez eux le truc c'est quelque chose comme "bouge pas
il y en a encore" car effectivement chaque morceau est une surprise totale,
les breaks sont terribles, les vocalises brutales accompagnées de tempos
différents. Je vous le dis c'est génial et on ne s'ennuie pas. Et il n'y
a que cinq titres ! ! ! !
Contact
: www.zora-experiment.tk
Enfin
l’album de ce groupe Toulousain arrine avec un Deathcore vraiment survitaminé.
One on Six est l’album qui contente à la fois les fans de Death, Grind et
Hardcore, un style qui marche bien dans la région.Enregistré et masterisé
par Barby, bassiste du groupe Gorgasm de Bordeaux et non le groupe US, cet
album sent bon le slam tumultueux. Commentant sur une intro assez classique
et calme, ce n’est que sur « Forkebabh » que l’on ressent leur
influence totalement Underground.
Sur
un rythme syncopé et résolument Death, le chant donne la hargne à grand
coup de chant crié et guttural avec pas moins de quatres chanteurs … Et
oui, tout le monde y va gaiement de son timbre vocal, ce qui donne un effet
des plus intéréssant et une variété qui attire l’attention.Les titres s’enchaînent
très vite sans laisser le temps à l’auditeur de comprendre le pourquoi du
comment, avec des riffs guitares rapides et parfois étranges, à la Cephalic
Carnage . Des passages bien lourds sont tout de même présents pour souffler
légèrement.
On
notera dans cet album le morceau « Smells like suicide » de 4
minutes avec un chant hardcore et un passage guitare plus accès Black Metal.
Comme quoi, ils sont variés et ne font pas que de la mule pour la mule.
Le morceau « One on Six » avoine dans le plus excellent du Grind
Death avec cris gutturaux et riffs torturés pour nous démonter la tête.
Excellent ! « This rose for you » commence sur une intro
guitare très Rock’n’Roll mais là encore ça envoit sa dose de carnage. A
noter aussi, de bon passages solos comme à la fin du morceau « Sad
sick world ».
Le
dernier tire laisse perplexe et déroute totalement, car carrément étrange
avec une intro Ragga et un passage d’un vieux tube en plein milieu. Vive
la déconnade car le morceau vynil tourne plutôt mal.
Zubrowska
est à écouter sans modération à coup sûr. Il faut bien entendu aimer un
minimum le chant Hardcore.
Nutz.1664@wanadoo.fr