A-B-C-D-E-F-G-H-I-J-K-L-M-N-O-P-Q-R-S-T-U-V-W-X-Y-Z

 

DARKANE "Expanding senses"

Les fans de thrash metal, dont je fais parti, sont comblés en ce moment ; outre la re-formation de leurs groupes vénérés des années 80 comme Exodus (quelle claque au X-Mas festival!!!), Death Angel, Nuclear Assault, ou Dark Angel, on assiste à l'explosion de nouveaux groupes de thrash plus modernes tels Dew Scented, Soilwork, No Return, et Darkane. Ces derniers nous proposent là leur troisième album, et je pense que ce sera celui de la reconnaissance. Tous les ingrédients sont réunis pour leur permettre de passer à l'échelon supérieur. En effet leur thrash est surpuissant, rythmiquement imparable, gorgé de breaks; mais, à l'instar de Soilwork, ils ont su l'enrichir de samples, de refrains bétons et de chants parfois plus clairs et mélodiques (à la Fear Factory par exemple), ce qui souligne encore plus les parties brutales, tout en aérant l'ensemble. Le son est a l'image de la musique déployée par le groupe: précis, puissant, carré. Un thrash moderne vraiment maîtrisé, définitivement tourné vers l'avenir. Darkane sera sans doute une référence dans peu de temps et il mérite qu'on y jette une oreille. Stench

 

DARKDAYRISING "Prelude to dismay" [ cd 4 titres – Autoprod. 2004. [ Brutal Death Trash]HOLLANDE] (Sam)

Un groupe d’ Hollande qui tourne depuis 2000 après « underworld dreams » aux influences Trash Death ils nous pondent un skeud nouvelle galette aux influences Brutal Death Trash cette fois-ci. En clair de la vitesse de l’agressivité des grognements sont aux programmes pour ce groupe aux innombrables concerts, bref un mixage réussi entre les divers styles musicaux pour fans du genre.

 

Contact : www.dardayrising.com

DAVIDIAN "Abuse of Power" (auto prod)

Avec un nom comme celui-ci, on peut se dire … Y a t-il des influences Machine Head ? Certainement. Ce « Abuse of Power » va envoyer mes oreilles dans la stratosphère dans un déluge de puissance sonore.Le premier morceau « Religious Exploitation » commence sur une intro avec des parties guitares bien heavy, beaucoup trop pour être d’influence Machine Head, par contre des les premières notes et l’arrivée du chant, l’influence Metallica est indéniable … C’est du sûr : hommage ou exercice de style, ils le font dans les règles en rajoutant quelques sons actuels pour ne pas passer pour de vieux ringards. Car le paradoxe est qu’ils sont plutôt jeunes ( 25 ans maximum, à mon avis) et qu’ils soutiennent pas mal de groupes undergrounds comme Apophis, Bitchery ou Cockroach. D’où la question, pourquoi reprendre ce style d’un autre age qui peut-être compris comme un plagiat pur et simple de la légende qu’est Metallica. Soit ils font ce qu’ils aiment vraiment sans se prendre la tête ou bien ils sont suicidaires au plus haut point ! Car certes, les musiciens jouent bien (notamment en ce qui concerne les solos) et envoient de très bons riffs heavy mais le manquent de maturité font que les titres ne sont pas hyper originaux et que l’on se retrouve vite lassé par un chant « James Hetfieldien » stréssant et heureusement soutenu par ses collègues en back vocals par moment. Vous l’aurez compris, ce « Abuse of Power » abuse et ne fera pas beaucoup de passages entre mes oreilles surtout à cause du chant, il faut l’avouer, car le reste est tout de même correct. Comme quoi, il ne suffit pas d’avoir un son superbe pour un excellent album. Mais Davidian devrait peut-être se faire apprécié par les grands fans de la période Métallica. http://www.davidian.de (Jeff)

DEAD FOR DAYS "Creating Murderous Domain" [ cd 9 titres - Mercenary Studio. 2004. [ Brutal Death Grind] USA] (Sam)

C'est mortel 9 morceaux de pur bonheur. Un groupe qui nous vient de la Chicago area et, inconnu pour moi nous balance un brutal de chez brutal, ça blast " ça vous plait le blast hé hé " comme à la maison. C'est le genre d'album qui te fait slammer contre les pauvres cloisons de plâtre de ton antre Avec la voix gutturale énorme, la tapisserie se barre et pour couronner le tout avec le Grind souvent présent, les plombs pètent, un truc de fou quoi, quatre groupes de ce style à la suite et tu changes d'appartement. En clair c'est génial, le son est correcte, un groupe absolument à écouter et à voir en live. Pour les fans du genre ,vous ne feraient pas d'erreurs en achetant ce skeud.

Contact : www.deadfordays.com

DEATH ANGEL "The art of dying" (2004 - durée : 55'13 - 11 morceaux) (Stench)

Pas facile de chroniquer ce premier album de DEATH ANGEL en ... 14 ans !! Pas que la musique soit difficilement identifiable, puisqu'il s'agit toujours d'un putain de thrash metal qu'eux seuls savent faire, mais il n'est pas évident de voir le clavier du pc quand on a les yeux pleins de larmes ! Oui, les DEATH ANGEL sont de retour, et le résultat est à chialer tellement c'est bon ! Un arpège de trente seconde, le premier riff nous saute à la tronche, et premier constat : on retrouve le groupe là où il s'était arrêté, et c'est étonnant de voir comment en l'espace de trois disques pendant les années 80 le combo a réussi à définir un style qui lui est propre, et qui est aujourd'hui immédiatement reconnaissable. Ces nouvelles compos débordent d'énergie, et ne devraient décevoir ni les vieux fans qui retrouveront là leur groupe fétiche au plus haut niveau, ni les plus jeunes en mal de nouvelle sensation. Oscillant entre des joyaux thrash dignes du premier album " The ultraviolence " (" Thrown to wolves ", " Thocker than blood " etc, etc, parce que ce disque en regorge !) et des titres plus groove mais très puissants plus proches de l'époque " Act III " (l'excellent " The devil Incarnate " par exemple), cet album est une démonstration de thrash, et même de metal en général. Riffs speeds, guitares hurlantes pendant des solos mémorables, chant varié entre la mélodie et l'agression, pas de doute que ce retour est largement justifié, parce que le groupe a de toute évidence des choses à dire. La grande classe, mais franchement, pouvait-il en être autrement ?

DEATH BY DESIGN "Discreation"

Ce mois-ci, les fans de death metal sont gâtés, et on en bouffe sous toutes les formes ! Avec Death by design, c'est l'aspect old-school qui est mis en avant, et les vieux groupes des années 90 sont à l'honneur avec cet hommage réussi. Premier album sous ce nom pour ces gars de la région parisienne (qui officiaient auparavant sous le patronyme No Sobriety), leur domaine de prédilection est donc le death des débuts de Grave ou Gorguts, celui qui allie technique, ambiances pesantes, mélodies sinistres, voire même passages purement doom, en même temps qu'accélérations subites et breaks assassins. La voix death est vraiment gutturales, proche d'un Chris Barnes du début de Cannibal Corpse, et elle est secondée d'un chant plus aigu. Le groupe a en plus ajouté quelques passages plus expérimentaux (dissonances, plans planants) qui feront penser à Atheist ou aux dernières productions de Death. Bref, la preuve que le death metal peut de nos jours encore faire intervenir de l'émotion, et que la vitesse n'est pas forcement le seul élément qui définit un bon album de metal extrême. La scène française se porte plus que bien, et c'est un régal ! Stench

DEATH DU JOUR "gamashinoch" (auto-prod)

Drôle de nom pour ce groupe finlandais. Mais on ne peut pas se tromper. Rien qu'à voir le livret, magnifiquement réalisé, on sait qu'ils ne font pas du heavy symphonique. Et ça se confirme. DEATH DU JOUR, c'est du bon brutal death comme je l'aime. Un batteur qui varie régulièrement et tape à une vitesse forte appréciable. Les compositions sont vraiment très recherchées et bien finies. Comme le titre ''icing world hunger'' la troisième chanson qui est en tout point excellente, puissante et techniquement impressionnante. Tous les instruments ont leur place. Le chant est bien placé, soutenu par un backing vocal qui énerve bien. Pour un cd auto produit, le son est très honnête mais il manque un peu de pureté qui rendrait l'ensemble plus net et nous fouttrait une grosse claque. Bref, ce 4 titre ne dure que 18 minutes et c'est trop peu. Plus j'écoute, plus j'apprécie. A découvrir. www.deathdujour.net (Sly)

DEATH REALITY "Flesh Still Feeds" [ cd 10 titres - Remission Records. 2002. [ Death Metal] ALLEMAGNE] (Sam)

Un groupe allemand composé de quatre personnes très talentueuses, qui nous en mettent plein la tête. Une grande variation de tempo dans leurs morceaux, du blast a vous faire perdre les pédales, des breaks époustouflant en veux tu en voilà, une voix puissante, très prenante mais sans être trop extrême. Bref un groupe génial. Nous dirons juste qu'ils officient dans un style Death Metal US et qu'ils y ont largement leur place. J'espère pour eux qu'ils parviennent à avoir la notoriété de certains groupes US car nous savons tous que la concurrence est rude dans ce pays. Hé Sam tu n'as rien oublié ! Ah ! Oui sur le cd se trouve un cover de OBITUARY "threatening skies" bon mais c'est juste pour info. J

Contact: www.deathreality.de ou grindgod@web.de

Mp3 : Flesh Still Feeds

 

DEATHLESS ANGUISH "World domination" [ cd 5 titres - Autoprod. 2003. [ Death Métal] ARABIE SAOUDITE] (Sam)

Voici un groupe peu ordinaire qui nous vient des Emirats Arabes. Ces mecs ont le courage de faire de la musique qui n'est pas dans les mœurs de leurs pays, techniquement et musicalement ils n'ont aucune leçon à recevoir. DEATHLESS ANGUISH a un style qui ne nous est pas inconnu mais leur choix est particulier car dans le pays où ils vivent, n'est pas en accord avec ce qu'ils font. Si tu aimes NAPALM DEATH ou CANNIBAL CORPSE alors ça marche car c'est gars là en sont fans et très fiers de leurs influences. Le Death Métal, leur passion est leur seul moyen de s'exprimer "sauf que chez eux c'est en sourdine". Quand on pense que certains groupes de chez nous se plaignent avec des problèmes à deux balles . Chez nous quand ça va pas tu gueules "connards !" chez eux tu la fermes, Chez nous quand le son est nul tu gueules "quel son de merde ! " chez eux tu baisses le son , Chez nous tu veux faire une démo " j'ai un pote qui peut faire ça" chez eux il faut une confiance ultime, Chez nous quand tu vends ta démo tu gueules "allez tu me la fait à combien mais c'est cher" chez eux ils te l'offrent. Il faut savoir que KAMAL fondateur du groupe au risque de se retrouver en taule ne peut vendre et distribuer son CD délation espionnage et religion oblige. Il fait simplement de la musique et revendique à sa manière le fait que les USA domine et extermine les gens du MOYEN ORIENT : FUCK BUSH. L'album est en free download complet merci KAMAL mais alors s'il vous plait signer le guestbook entrez en contact, bougez.

Contact : www.deathlessanguish.cjb.net

 

DEATHWITCH "Violence blasphemy sodomy"

Sixième album pour ce groupe suédois formé à la base pas un ex-Sacramentum, et comme le titre de ce disque sulfureux pouvait le laisser présager, il ne faut s'attendre à aucune finesse de la part du trio ! Musicalement déjà, cette mixture entre black crade et thrash simpliste privilégie les structures simples, presque minimalistes, nous donnant une vision quasi-punk du metal extrême, un peu à l'instar d'Impaled nazarene. Ici, pas de prise de tête, de la violence, point final ;tout ce qui semble intéresser nos brutes est de jouer très vite et de la façon la plus vulgaire et provocante possible, avec comme mot d'ordre un puissant FUCK YOU envoyé dans la tronche de l'auditeur. Les textes éructés sont dans le même ordre d'idées ; avec des titres comme " Blood sucking fuck ", " Necrosodomizer " ou " Fuck off and die " et un FUCK tous les trois mots (à mon avis, c'est le premier mot que Terror, le brailleur, a prononcé dans sa vie..), le groupe nous balance une zique très primitive, sorte de retour à l'essentiel, baignée d'arrogance et de vulgarité. Ce disque a autant de classe qu'un rot de camionneur gavé à la Kronenbourg, mais avouons-le, c'est bien ce qu'on aime dans le metal ! Stench

DECAPITATED "The negation" (Stench)

Nouvelle galette de nos jeunes prodiges ; connaissant le potentiel de ces gamins, je ne me suis pas fait de soucis concernant ce " The Negation ", et j'ai eu raison. Moins démonstratif que par le passé (peut-être n'ont-ils plus rien à prouver ?), la technique hallucinante des quatre gars est maintenant plus mise au profit des compositions, finement ciselées. Totalement death metal du début à la fin, le disque se partage diverses ambiances qui fonctionnent à merveilles. Du mid tempo " Three dimensional effect ", tout en feeling et double grosse caisse à fond, à l'extrêmement rapide " The fury ", un tour d'horizon de ce qui se fait de mieux en la matière est proposé ici. Entre Morbid angel et Deicide, mais toujours avec une touche personnelle, le groupe semble avoir maintenant trouvé sa voie, avec des compos plus cohérentes et carrées. Le seul point négatif peut être formulé contre le chant. Si il remplit parfaitement son rôle sur un ou deux titres, la voix monocorde n'offre aucune modulation, et devient vite chiante. C'est malheureux, mais elle finit par gâcher le travail de composition du groupe, parce que trop répétitive par rapport à l'extrême variété musicale. A noter que l'édition limitée comprend une reprise géniale de " Lunatic of god's creation " de Deicide (bien entendu). Un album de death du haut du panier ! guillotpierre@hotmail.com  

DEEDS OF FLESH "Reduced to hashes"

Enfin du bon gros death metal capable d'éclater les dents à un tyrannosaure ! Deeds of flesh existe depuis plus de dix ans, et si c'est pour beaucoup le nom qui vient immédiatement à l'esprit pour évoquer le brutal death américain, ça ne risque pas de changer avec ce sixième album. En effet, le groupe n'a pas vraiment cherché à innover, et nous propose toujours ce qu'il sait faire de mieux :un death metal très complexe et surtout extrêmement rapide, à l'image de ce qu'on nous gerbe souvent de l'autre coté de l'atlantique. Deeds of flesh assume parfaitement son role de leader, et utilise avec intelligence tous les plans classiques du style : blasts omniprésents, passages lourds un peu plus fréquents que sur les précédentes réalisations du groupe, (et c'est tant mieux !), chant guttural, le tout servi par un niveau technique sidérant. Le son est tres propre, et pour une fois nous offre une caisse claire très présente, qui martèle sans arrêt nos pauvres neurones .A noter un morceau étonnamment long pour ce style, puisque " The endurance " (il porte bien son nom…) dure 11 minutes de pur brutal death. Un album très violent qui remplit parfaitement sa mission : transformer votre chambre en un ring de catch ! Stench

DEFECT "Miskatonic Demo" (autoprod)

Voilà le genre de disque grind New School avec lequel j'ai du mal, déjà c'est pas super carré, en tout cas au niveau du réglage de la boite à rythme, car je doute qu'un batteur puisse faire de telles gourdes! Bon sur 50 % du cd, la batterie dépote bien comme il faut, mais par moment on sent le petit Hic qui fait un peu tout flancher ! Ensuite, les riffs de gratte sont par moment vraiment bien inspirés, mais malheureusement, se répètent. Tout comme la ligne de chant, par moment limite ennuyeuse alors que sur certains passage sont très bien hurlés et plaçés. Voilà donc pourquoi ça m'embête de chroniquer de tel production, car je dois plus ou moins casser un groupe qui à quand même de très bon côtés, mais c'est ainsi, et peut être que les membres en prendront de la graine qui sait ? Je ne sais pas si c'est leur première poduction, mais si c'est le premier essai, alors les mauvais points sont tout à fait pardonables. Etant très peu renseigné sur ce combo, je ne peux pas conseiller de faire ou d'éviter cet achat, la seule chose que je peux vous dire c'est que si vous aimez les combos tels que Mortician, Nembrionic (grind) alors vous trouverez sans nul doute, plaisir à écouter cette Miskatonic Demo.

Sky 10 rue Danton 34500 Béziers France - vomiturgy@hotmail.com

DEFECATION "Intention surpassed"

Hum, hum, hum... Non, je ne me masturbe pas, j'exprime mon appréhension face à cette galette... Defecation fait parti de ces groupes élevés au statut de formation culte, comme Terrorizer ou Repulsion, qui ont sorti un album unique et révolutionnaire avant de se séparer. La reformation de ce genre de combos est toujours un peu attendue avec crainte. INTENTION SURPASSED fait donc suite, après 13 années, à la bombe que fut STRESS RELATED, album de grind qui a marqué le style à jamais. Defecation était alors formé de Mitch Harris, (righteous pigs et maintenant Napalm death), et de Mick Harris (alors dans Napalm death, Scorn et Painkiller). Le problème de cette reformation, c'est que Mick n'a pas voulu remettre les couverts, et quand on n'est que deux dans un groupe, ça gêne un peu si un des musiciens décide de partir...Résultat, le Harris (non, pas Steve!) restant s'occupe de tout, ce qui pose deux problèmes : il doit utiliser une boite à rythmes (beurk!) et il chante ; et là, c'est la catastrophe! Autant la musique est digne du groupe de 1989, sentant bon le grind du Napalm des débuts, bien punk, autant le chant criard et bourré d'effets est insupportable plus de trente secondes ! Quelle déception ! Dire que cet album aurait pu être magique sans cela ! Si c'est pour nous offrir ça, je prie le dieu du metal (ah merde, non, c'est moi...) pour que Terrorizer ne se reforme jamais ! Stench

DEFENCE LESS "frame deflected" (auto-prod) (fabrice)

Alors là si DEFENCE LESS compte s'imposer avec ce genre de musique, je crois qu'ils rêvent un peu ! Je n'arrive même pas à coller ne serait-ce qu'un semblant de style la-dessus... ça n'a pas de son, c'est très brouillon, les compositions n'ont ni queue ni tête, bref en fait c'est nul à chier pour être franc. C'est bien simple, même après trois ou quatre tentatives, je n'ai jamais pu écouter le disque jusqu'au bout. ll faudrait que DEFENCE LESS n'oublient pas qu'ils font de la musique pour être écoutés par d'autres personnes et non pas seulement par eux-mêmes, sinon je ne vois pas l'intérêt !! Alors un petit effort les gars... Bon j'arrête là parce que si je me laisse aller je sens que je vais faire un carnage...

DEFLESHED "Royal straight flesh"

On peut dire que le trio suédois à le vent en poupe : après la réédition de leur back-catalogue, les voici de retour avec un nouvel album, et force est de constater que l'évolution n'est pas ce qui les préoccupe le plus, le groupe reprenant exactement là où il s'était arrêté (on ne change pas une recette qui fonctionne, non? ); les fans ne risquent donc pas d'être surpris. Defleshed nous propose une musique extrêmement violente, sans être vraiment death metal . En fait, leur style ressemble plus à du thrash hyper speed, la voix braillée de Gustaf Jorde sonne comme du Mille Petrozza (Kreator) sous acide, et les riffs semblent tirés de vieux albums de Kreator ou Destruction joués en accéléré ! L'ensemble est boosté au maximum, et peu de groupes ont proposé des blasts aussi rapides que celui qu'on trouve dans le titre "Friction" par exemple. Un album sympa, sorte de Kreator croisé avec une meute de pitt bull élevés au Napalm death, mais qui aurait tout de même gagné à être un peu plus long... Stench"

DEFORMED"Project Torture" [Skullfucked Prod / Deformeathing 2005 ] Cyber Death / Grind 28’50 min par Jeff

Voilà un groupe tout jeune : ils commencent avant 2002 avec deux malades à la guitare et à la basse avec un boîte à rythme en terme de batteur. Le groupe a déjà quelques concerts à son actif en POLOGNE et en Europe de L’est ( 80 Concerts ) avec des Groupes comme PARRICIDE, DAMNABLE, INHUMATE, BRODEQUIN ou FLESHLESS. Niveau Prod, ils étaient déjà en 2003 sur un split avec Parricide et Patologicum et en 2002, ils avaient réalisé un MCD « Everything is a fun Torture ». Pour leur dernière sortie, « Project Torture 005 », le label Skullfucked s’est associé au label Polonais Deformeathing pour le pressage, la promo et la distribution en France. DEFORMED doit tout de même rester considéré comme un groupe indépendant et auto-produit !Avec 10 titres en à peu près 30 minutes, on peut affirmer que pour du grind, les morceaux sont d’une durée assez conséquente. Le CD commence sur « Now I will kill my Family » avec un sample d’intro assez Industriel et Cyber ! On enchaine de suite sur des guitares bien Lourde et un chant d’ulcéré du bulbe facon Malignant Tumor accompagné de voix d’accompagnement hystériques à la facon Gronibard. La boite à rythme donne ce côté Machine implacable sans être toujours à trois mille à l’heure. Certaines structures , comme sur le deuxième morceau, sont plus réservées aux épyleptiques sonores qu’aux adeptes de la mélodie en gardant des spasmes de calme par moment. De bonnes petites boucles rythmiques sont là pour accrocher et bien nous scotcher avec toujours ce chant inhumain et pas mal de cris en fond. Les textes des titres sont de petits messages explicatifs plutôt sérieux ce qui contraste avec leur univers musical plutôt Torturé et Violent avec des pics sporadiques d’harmoniques et d’aigus à la gratte ainsi qu’une batterie qui se balance entre mid – tempo et ultra blast. On notera le titre de fin « Six years » qui se démarque du reste par un passage d’ambiance vraiment planant vers la … 4ème minute jusqu’à la fin dans une ambaince légèrement orientale pour une durée totale de morceau de 5 min 48 s .Project Torture est totalement dans l’esprit pur Grind vraiment déjanté … Dommage que leur côté cyber ne ressorte pas autrement que par l’apport de cette boîte à Rythme sur cette production qui manque d’un vrai batteur malgrès la bonne programmation de la BeatBox. C’est certes du Grind comme on n’en voit peu en Pologne ( c’est plutôt le domaine des Tchèques ) mais il manque ce brin de diversité qui ferait la différence avec ces derniers … Et ferait de ce CD une bombe à écouter chez soi ou en bagnole plutôt qu’un bon album que l’on écoute plutôt en fond sonore de soirée entre potes. Avis personnel, bien sûr !

Contact : http://www.deformed.metal.pl

DEICIDE "Scars of the crucifix" (Stench)

Il faut bien l'avouer, après les dernières productions assez peu excitantes du groupe, je n'attendais pas grand chose de ce nouveau DEICIDE. Premier constat : le groupe à Glen Benton continu sa tradition et se fout de la gueule du monde en nous livrant à nouveau une galette qui ne dépasse pas la demie-heure…Passons donc sur ce détail qui fâche et parlons musique. Et bien, c'est une très bonne surprise ! C'est vrai que sur un disque aussi court il serait inadmissible de trouver des faiblesses, et le groupe l'a parfaitement compris, chaque minute du cd étant un petit moment de bonheur. DEICIDE n'avait pas sonné aussi bien depuis leur troisième album " Once upon the christ ". Froid, haineux, très brutal, souvent rapide, c'est du pur deicide qui nous est proposé là, avec un prime le retour au double chant (la voix aiguë doublant celle d'outre-tombe sur plusieurs titres) qui comblera les nostalgiques des premières bombes du groupe. Les quatre satanistes (c'est marrant comme ça sonne ringard de nos jours…) ont même réussi à évoluer, en complexifiant un peu leurs titres, dont les structures sont maintenant plus travaillées, et donc plus intéressantes ; de même, les solos atteignent des sommets de vitesse, mais aussi de créativité, ils ne sont plus simplement là par tradition, mais apportent vraiment un truc supplémentaire aux morceaux. Ce disque me réconcilie donc avec les floridiens qui, visiblement ont tiré les leçons de leurs échecs passés, et peuvent à nouveau prétendre aux plus hautes sphères du death metal.

DEMENTOR "God defamer" (2004 - 9 morceaux - durée : 33'18) (Stench)

" Viens là que je t'arrache le foie " semble être la devise de ce groupe slovaque. Formé en 1988, ils sont loin d'être des débutants, mais ce quatrième album marque une sorte de nouveau départ ; c'est en effet le premier que le trio enregistre hors de son pays d'origine, et autant dire que leur choix a été judicieux, puisqu'il s'est porté sur le célèbre producteur allemand Andy Classen qui leur a donné un son monstrueux, condition essentiel à la compréhension d'un disque aussi violent. Alors, si je vous dit un trio, un death ultra violent et rapide, et en plus produit pas Classen, vous pensez à qui ? KRISIUN bien entendu ! Et la comparaison est une évidence à l'écoute de ce disque : chant grave mais compréhensible, solos supersoniques, riffs qu'un guitariste normalement constitué ne pourrait même pas reproduire au ralenti, et surtout un batteur qui martèle ses fûts comme si sa vie en dépendait, voilà bien la réponse européenne au groupe culte brésilien. Mais étrangement, et bien que j'ai du mal à me l'expliquer, je préfère ce disque au dernier Krisiun ; peut-être parce qu'il est mieux produit, mais sans doute surtout parce qu'il est plus varié. En effet, malgré l'ultra rapidité de l'opus qui ne compte presque aucun ralentissement, le groupe parvient à nous éviter l'ennui qui surgit souvent rapidement lorsqu'on écoute ce genre de cd, justement parce que les musiciens ont une approche certes extrémiste, mais malgré tout recherchée et peaufinée. Un grand disque de death metal extrême.

DEMONIZED "Demonized"

A votre avis, que font les musiciens de metal extrême pour se détendre durant leur temps libre entre les sessions d'enregistrements ? Ils montent un groupe de brutal black/death, voyons ! On retrouve donc dans ce nouveau groupe originaire du Mexique des membres de Disgorge et de Ravager, et ils parviennent à faire encore plus violent que ce qu'ils font dans leurs groupes respectifs ! Demonized est à mi-chemin entre le black et le death, un peu dans l'esprit d'Angel corpse, mais avec une approche bien plus extrémiste, proche de la vague de metal extrême sud-américaine. Les tempos très rapides lorgnent donc du coté de Raebellion ou Ravager, le son et les solos supersoniques (putain, le guitariste mexicain, il est élevé aux OGM, c'est pas possible autrement !) font inévitablement penser aux brésiliens de Krisiun. La rapidité d'exécution est bien entendu la grande force de cet album, mais le groupe se permet aussi quelques passages plus lents vraiment réussis, et on peut dire sans trop de craintes de se tromper que Morbid angel est une des grosses influences du trio. Pour info, c'est Erik Rutan qui a mixé cet opus. Un disque très court, mais tellement intense que de toute façon on ne tiendrait pas beaucoup plus longtemps. Stench

 DENY LIFE : "From The Ashes Of Hate" (Auto-prod.)(Fabrice)

J'avoue franchement que cette dernière auto-prod. de DENY LIFE m'a un peu déçue par rapport à la précédente que j'avais adorée. Un son plus brouillon et un style plus core viennent mettre un bémol à ce "From the ashes of hate" pour l'amateur de son plus métal que je suis ! Néanmoins, le groupe garde son style et sa personnalité ce qui fait de DENY LIFE un groupe pur et entier ! 6 titres dont une reprise de Napalm Death, alors avis aux amateurs !

guillotpierre@hotmail.com   

DENY LIFE :"Soundtrack To a Mass Riot" (Auto-prod.)(Fabrice)

La démo de DENY LIFE m'a surpris agréablement tant par la qualité du son que par la qualité de ses compos. Avec un chant entre hard-core et grind et une musique entre hard-core, grind, et parfois un petit relent de punk, les morceaux de DENY LIFE sont clairs, bien montés, bien exécutés, avec tantôt un riff d'une lourdeur à tomber à genoux, tantôt un riff à 100km/h à décoiffer Pascal Obispo. C'est bien fait, c'est propre et on a plus qu'à féliciter ce groupe qui n'a pas fini de faire parler de lui (du moins j'espère) en se procurant la démo

 DENY LIFE : "Marching towards Decline" (Auto-prod.)(Jeff)

Puristes du trash metal 90’s,  Deny Life vous plaira sans aucun doute.Des guitares synchronisées et mélodiques enchainant sur des parties speed accompagnées par un batteur acharné à la caisse claire et aux fûts qui laisse parfois des relents du mythique Sepultura.On leur reconnaît tout de même des influences prononcés pour les débuts du grind comme notamment Napalm Death dont une reprise est faîte, puisqu’il s’agit du morceau « The kill » qui donne un petit côté underground et déjanté à ce 4 titres.Le reste de l’album reste tout de même franchement Trash mais du bon trash comme j’en avais pas écouté depuis longtemps, de quoi se remémorer de bons slams. Les douzes minutes passe comme une lettre à la poste avec tout de même un manque de vigueur au niveau du son qui freine la puissance des morceaux .Sur « Punishment Due », le chant est graveleux à souhait et les ambiances des deux guitares simultannées donne un esprit très guerrier qui respecte bien le design de leur pochette … Prepare to War.Certes, comparé à des formations actuelles, la technicité et le son n’est pas le même, mais ça envoit la purée sévère par moment avec un chant, parfois torturé, excellent.Deny Life à renié la vie mais pas le Death. A suivre, de loin au risque de se faire canarder à tout bout de champs.

guillotpierre@hotmail.com   

DERANGED "Plainfield cemetery"

C'est toujours la même chose avec les albums de Deranged : j'insère le cd dans mon lecteur, je presse "play", et je passe le reste de mon après-midi à récolter les débris de ma boite crânienne répandus un peu partout dans mon salon. Plus sérieusement, un seul mot me vient à l'esprit concernant ce nouvel album :INTENSE!! Cette nouvelle offrande (sur Listenable, un label francais) est inouie de violence! Le groupe sait jouer ultra speed, mais à l'inverse de combos qui se tournent vers le grind ou le thrash speedé, la base reste purement death metal. On est loin de Krisiun par exemple, qui joue très vite mais dont on se lasse après trois titres; ici les riffs sont hyper précis, bourrés d'harmoniques (si, vous savez, ces sons très aigus à la Machine head) et de tapping, les breaks sont réfléchis, les solos déchirent ce qui reste de tympan. Le niveau technique est suffisamment élevé pour que l'ensemble reste à la fois cohérent et intéressant. Le nouveau chanteur est exactement dans le même registre que son prédecesseur, grave sans tomber dans le ridicule, style death des 90's. Bref, un disque à se procurer, au moins pour comprendre ce que brutalité veut dire ...et tant pis pour votre living-room!! Stench

DESTINITY "In excelsis dementia" (2004 - durée : 54'21 - 10 morceaux) (Stench)

Pour être honnête, je croyais que Destinity était un groupe de black metal de plus à sortir de l'écurie Adipocere ; les photos du booklet me renforcèrent dans cette idée, les gars utilisant le corpsepainting et autres clichés black. C'est dire si la surprise fut de taille pendant les premières secondes du disque : voix gutturale, rythmique rapide et écrasante, tapping, bref, du Cannibal corpse en puissance ! Le temps de comprendre mon erreur, et voilà que le groupe bifurque vers le black, à grands coups de chant criard, de claviers et tout le reste. Quelques secondes dans ce style, et rechangement vers une musique très théâtrale et symphonique, avec voix claire…J'ai bien dû me rendre à l'évidence : DESTINITY est inclassable. Et depuis, chaque écoute me fait découvrir une autre facette du groupe, qui a su utiliser TOUTES les tendances du metal extrême pour se forger sa propre identité. La démarche du groupe, qui aurait pu être casse gueule si elle n'avait été aussi bien maîtrisée, aboutit à une œuvre vraiment unique et variée, tout en gardant une incroyable cohérence. A la fois violent et atmosphérique, il est vraiment impossible de définir le genre dominant de ce " In excelsis dementia " qui est à la croisée des chemins. Reste à voir si le groupe pourra retranscrire une telle richesse sur scène, ce que nous vérifierons lors de leurs concerts prévus à la rentrée, avec Benighted. A suivre, mais déjà un grand bravo pour ce disque qui devrait faire taire les mauvaises langues qui dénigrent la scène française !

DETONATION "An epic defiance"

Attention, chef-d'œuvre ! On me demande souvent pourquoi j'écoute du metal, et la réponse pourrait bien se trouver dans ce genre d'album. Les hollandais de Detonation nous balancent là leur premier disque, et autant dire qu'Osmose production ne s'est pas trompé dans le choix de cette nouvelle signature : le résultat est tout simplement époustouflant ! Ce " An epic defiance " est la nouvelle référence en matière de death / black mélodique. C'est d'ailleurs assez marrant, on n'a jamais entendu un groupe des Pays-Bas sonner si suédois ! Alors bien sûr, depuis Dissection et At the gates les ingrédients sont connus, mais Detonation nous a préparé une recette écrasant le Viagra pour ce qui est de nous mettre la gaule ! La voix black est certes assez traditionnelle, mais pour le reste le groupe ne joue pas dans la demi-mesure : les passages rapides sont extrêmement violents, décuplés par des solos monstrueux et des riffs thrash, les breaks lourds sont vraiment pesants, et ces mélodies surtout…magistrales, simplement savoureuses. Imaginez At the gates en plus extrême, avec des passages atmosphériques sublimes et envoûtants dignes des vieux Rotting christ, avec lignes de grattes mélancoliques, arpèges, un feeling rarement atteint, et une ambiance à faire dresser les cheveux d'un chauve. C'est sans doute une des meilleures réussites d'alliance entre brutalité et mélodie, entre fureur et beauté. Magique. C'est pas demain la veille que j'écouterai Bob Marley ! Stench

 

DEVIANT SURGEONS "The Global mass grave" [ cd 4 titres – Autoprod. 2004. [ Brutal Death Metal] FRANCE] (Sam)

Bon allez moi je vous dis vive le Pas-de-calais, oui j’entends certains d’ici dire Sam tu es un chauvin alors là pas du tout car….
Euh! oui je suis un chauvin et c’est ainsi, trêve de plaisanterie nous sommes là en présence d’un groupe de
Boulogne Sur Mer composé de cinq gars complètement malades. Ils vous laissent environ 16 minutes pour vivre, ils vous branchent sur leur cardiographe et vous soignent à la méthode Brutal Death et si vraiment vous êtes sympathiques avec eux, ils ne panseront vos blessures avec des compresses mais les maintiendrons ouvertes à grands coups de basse et batterie bien placés.
Pour couronner le tout et vu qu’ils ont l’air très vicieux ils tenteront même de vous tenir éveiller par des solos très ciselants.
Moi si j’étais vous je ne chercherais pas à voir leur médecin en chef pour me plaindre car avec la voix qu’il a vous risqueriez de ne pas vous en remettre. Et puis de toute façon à la fin du CD, on est mort.
Alors cela vous dit ? Car moi c’est clair je vais retourner me faire opérer par cette grande équipe chirurgicale.
Demandez leur une ordonnance !

Contact : contact@deviantsurgeons.com
Site : http://judith.nfrance.com/~ju35206/
Mp3 : THE WARCHANGEL

DIABOLIC "Infinity through purification"

DIABOLIC est issu de Tampa en Floride, ville culte dont le simple nom évoque les grandes heures du metal extrême ; tous les fans de death metal la connaissent ,car elle fut le berceau des groupes les plus prestigieux comme Obituary, Cancer, Morbid angel, Deicide, etc. DIABOLIC est forcement influencé par cette scène dont il regroupe les clichés, et on retrouve donc les solos mélodiques (inventés par le célèbre James Murphy), les passages plus lents et morbides classiques, un chant guttural qui ressemble à s'y méprendre à celui de Georges Corpsegrinder (Cannibal corpse), bref, on est très proche des derniers Monstrosity par exemple. Le groupe a cependant une particularité qui le différencie des formations locales : il joue beaucoup plus vite ! Les tempos sont effrayants et donnent à ce disque un aspect sauvage bien venu. Cet album est en fait une réactualisation d'un style un peu démodé, et cette modernisation aura sans doute un effet très positif en remettant au goût du jour le vrai death metal. Voilà un exemple qui devrait être suivi par beaucoup de groupes ! Stench

 

DISASTER "Decline Of Humanity" [ Autoproduction . [Brutal Death Métal ] FRANCE] (Coïtus)

Ca faisait quelques semaines que j’en entendais parler, mais ma curiosité ne m’avait pas poussé plus loin !!!
D’autant plus que j’avais écouter un MP3, je ne sais plus où, et ça ne m’avait pas marqué plus que ça non plus !!!
Vous imaginez donc bien la surprise que j’ai eu en mettant la galette dans mon mange disque !!!!
Enfin, ceux qui connaissent, comprendrons, car, ouais, DISTARER c’est une bonne petite claque qui passe, je dois dire plutôt pas mal !!!
Déjà la production, ok, c’est fait avec les moyens du bord, mais au moins les grattes sont bien puissantes et ne sonnent pas comme du « pop corn » en mode cuisson!!!
Ensuite, niveau technique, tout me semble être en place, surtout le jeu du batteur, très énergique et vraiment entraînant. Ses rythmiques me donnent la pêche et fera moover vos body, sur les dance floor.
Tout comme le reste, guitares directes, syncopées à gros coups de brutal death, des passages qu’aucun grincheux ne renierait, un chant bien placé, une basse peut-être pas sur la première ligne, mais présente quand même, le tout, dans une atmosphère qui me paraît à la fois violente et bonne enfant !!!
Voici donc une bonne découverte française en plus, que je vous conseille sans crainte, enfin encore faut-il aimer la nouvelle vague brutal death grind !!!

Contact: cannibalos@aol.com / http://disaster666.free.fr/

DISBELIEF "Spreading the rage"

Quand j'ai vu que cet album a été noté 10/10 dans le magazine Allemand Rockhard, j'ai pensé que c'était du chauvinisme ; après une première écoute, j'ai changé d'avis : 10/10 est une note trop faible pour cet album monstrueux ! Voilà une surprise extraordinaire, renforcée par la prestation scénique fabuleuse du groupe (en première partie de Death Angel) qui a mis tout le monde sur le cul Disbelief nous offre un style unique, indéfinissable, sorte de death " émotionnel " ; attention, quand je parle d'émotions, je fais allusion à la tristesse, la haine, la rage… La musique souvent très lente et répétitive nous fait progressivement entrer dans une autre dimension, dans un état hypnotique proche de la transe, et nous submerge dans un tourbillon d'images contradictoires entre légèreté et colère; bien sûr, ce minimalisme répétitif peut paraître chiant à ceux qui seront incapables de comprendre cette musique, de se laisser emporter par ces mélodies simples et ces arpèges glauques. Le chanteur, qui possède la voix la plus impressionnante entendue depuis des années, proche des vieux Morgoth, nous guide dans cet univers mélancolique grâce à ses braillements torturés, nous communiquant toutes ses souffrances les plus profondes. Ce disque s'écoute comme un voyage étonnant, et je plains ceux qui n'arriveront pas à suivre le groupe dans ces paysages lugubres. (Stench)

 

DISPERSION "Promo2003" [ Death Métal ] FRANCE] Jeff

"Dispersion" est formé en Février 2001 par le guitariste Ralf Lindenmann et le batteur Andi Gebauer. Ils souhaitent faire une musique rapide dans un registre Death. Leurs idées sont donc retranscrites sur leur premier titres "Mordlust" et "Leiden". Les textes sont quant à eux vraiment Death. Tout est tué et étranglé dans leurs chansons.Un nouveau membre rentre dans le groupe en Mai 2001 et d'autres titres sont composés comme "Rückschlag", "Todeskampf" et "Abendmahl". Après quelques concerts joués sans bassiste, Daniel Arni rejoint le groupe avant la première démo "Todeskampf". Il quitte le groupe peu de temps après, ils recherchent donc un autre bassite. Thom Gamio les rejoint en tant que second guitariste. Pendant la préparration du premier album, Patrick Jansen rejoint Dispersion à la basse. "Tag der Toten" sort en Novembre 2002. En Mars 2003, Thom Gamio quitte le groupe en bons termes suite à des différents musicaux. Ils enregistrent quand même en Mai 2003 un CD "Promo 2003". Ils espèrent ainsi avoir un deal avec un label pour la sortie des nouveaux titres.C’est donc un 4 titres que propose cette démo au nom évocateur de « Promo 2003 ». Les allemands de du groupe commence sur « Ungeteiltes Leid » dans un registre typiquement Death avec une intro à la batterie qui sonne au premier abord étrangement, un peu comme si elle était triggée ou retouchée. Enfin passons à l’essentiel car la batterie n’est pas ce qu’il y a de plus présent dans le titre. La guitare est pas spécialement technique mais reste éfficace surtout dans les parties lourdes avec un chant à l’appui qui est dans un registre guttural vraiment bon. Le morceau est mid-tempo la plupart du temps et mise plus sur l’ambiance gore du chant. Le deuxième titre « Menschenjagd » est plus intérréssant avec des passages plus entrainants comme le riff d’intro à 2 guitares et quelques harmoniques qui agrémentent bien les riffs, tout de même parfois trash. On retrouve tous les bons ingrédients d’un bon death traditionnel avec un son qui est plus que correct, bravo pour la Production. « Leblos » commence sur un rythme syncopé et lourd avec heureusement un chant vraiment bon, mais pas assez présent à mon goût. Les riffs ne sont pas hyper speed de même que la batterie, qui reste à deux à l’heure. Le registre principal du titre est dans la veine du Death Old School avec un chant Gore. « Premutos » est le dernier titre de cette promo et elle est aussi la plus longue. Le morceau nous accroche bien avec une intro assez mélodique puis il s’accélère quelque peu pour revenir sur un passage lourd, apparemment maître mot du groupe. Les parties de guitares sont assez techniques sur ce titre sans vraiment être surchargées et c’est plutôt pas mal, vu la longueur du titre de 5 minutes 25. On a même droit à un petit passage à la basse en guise de break, le morceau passe donc très bien.Parfois speed, parfois lourd et syncopé façon gore death, Dispersion nous a fait une promo au son vraiment bon et au titre vraiment carré, tout est à sa place. Ce n’est certes pas du Avulsed, Aborted ou Deranged mais ça envoit bien sur certains passages. Le seul hic à tout cela est un petit manque d’originalité qui le démarquerait de la masse grouillante des prods Death. Pour ce qui aime le Death Gras et Gore, ce Promo conviendra un bon petit moment.

DOWN FOR LIFE "it's always the same old story" (auto-prod)

Voici un petit groupe français bien intéressant, bien qu'ils n'évoluent pas dans le style que je préfère. Leurs compositions plutôt recherchées virent parfois sur du brutal, voire grind et se laissent facilement écouter. Les musiciens sont très fort. Avec des riffs accrocheurs, qui partent dans tous les sens, un batteur qui saccade à tout bout de champ, cela me fait un peu penser à du GOJIRA. Il y a quand même deux "hic". Dommage qu'il y ait autant de parties calmes, car ce cd pourrait être vraiment violent et le chant criard devient à force un peu lourd ; mais c'est leur style qui veut ça. Je pense que les fans de hard-core apprécieront ses sept chansons bien ficelées et entraînantes. Continuez ainsi les gars. downforlife@free.fr www.downforlife.free.fr (Sly)

DUNGORTHEB "Intented to …" [ cd 8 titres - Perennial quest records. 2003. [ Death Métal Technique] FRANCE]

Par Stench :

Si comme moi vous pensez que le "Symbolic" de Death est l'aboutissement du death metal technique et mélodique, si la mort de Chuck Schuldiner vous a plus fait souffrir qu'un coup d'agrafeuse dans les burnes, cet album est pour vous ! Ce premier cd des Français de Dungortheb est ce qui comblera le plus parfaitement le vide laissé par le groupe culte, tant tous les ingrédients qui faisaient sa magie sont présents ici. Riffs puissants, mélodies, technicité, harmonies à deux grattes, alliance basse/batterie très complexe, chaque note, chaque arrangement nous fait croire que Chuck est de retour ! Même le nom des morceaux renvoient à Death ("Twisted reality", "Two faces") ! Bien entendu, pour un groupe avec de telles ambitions, il fallait assurer du coté des solos; et là, franchement, c'est un festival ! Jean-Marc Werly est sans aucun doute un des meilleurs guitaristes hexagonaux dans ce style, fluide, rapide, tout en restant plein de feeling ; en fermant les yeux on penserait que James Murphy a été invité sur cet opus ! Il faut avouer que l'écoute de ce disque provoque des sentiments vraiment étranges, entre la nostalgie qui nous rappelle que Death est mort, et le plaisir de pouvoir profiter à nouveau de ce style à part (on va pas en chialer, mais franchement, on en est pas loin!). Putain, si ce groupe ne finit pas sur un très gros label, je ne comprend vraiment plus rien ! Une immense claque, un vrai bonheur, précipitez vous !

Par Sam :

Après un première démo en 1997 " Trip into obscurity " le quatuor DUNGORTHEB en 2003 enregistre son premier album sur le nouveau label français PERENNIAL QUEST RECORDS, dont deux membres officient dans le groupe. Il est important de dire, que les groupes qui passent par chez eux bénéficient d'un son, d'un mixage et d'une production de qualité. Ce groupe nous délivre huit morceaux de Death Métal exceptionnel avec une technicité énorme et un très grand sens de la justesse On ne pense pas se tromper en disant qu'il y a une certaine inspiration oldschool et notamment du grand et regretté CHUCK SCHULDINER (DEATH-RIP). Vous voulez dépenser votre fric et bien voilà une bonne idée cadeau.

Contact : jean_marc.werly@club-internet.fr

 

DSK - From birth [ THunderning Record. [Ultra Death Métal] (Jeff)

Le groupe commence en 1997 sous le nom de Descamisados. Ils enregistrent rapidement un MCD « In Cold Blood » dans un registre Heavy Trash Conventionnel. Le répertoire du groupe est ensuite remanié par l’arrivée du nouveau guitariste et du nouveau batteur. En 2000, ils rentrent au Turtle Studio pour leur second MCD quatre titres, beaucoup plus Grindcore et Death en gardant leur touche Trash comme marque de fabrique. Ils deviennent à cette époque DSK. Le CD marche bien et leur permet de tourner dans l’underground avec des titres au groove brutal et infernal et plus de 500 concerts à leur actif avec Fear Factory, In Flames, Soilwork, Impaled Nazarene, Nasum, Dismember, Samael, Loudblast, Nightwish, Benighted, No Return ou In Extremo. L’intensité devient le maître mot, en Live surtout. En 2003, ils vont au Walnut Groove Studio pour la sortie de leur premier CD et Thundering les signe pour la sortie de celui-ci. Ils reviennent enfin avec un quatrième skeud excessivement agressif entre Trash, Death et Hardcore … From Birth est donc l’arrivée à maturité d’un concept naissant qui est l’ Ultra Death Metal ! Ils ont déjà eu d’ailleurs de bons retours de Zines tels que Metal Storm, Metal Observer ou les Acteurs de l’Ombre pour la France.La première piste du CD est une video du morceau « Death K » en Live pour se mettre dans le bain. Le premier titre « My fist » ouvre le bal et te rentre en plein dans la face. Entre riffs Trash Hardcore et chant brutal facon Grindcore, on ne peut qu’être entrainé dans cette débauche entrecoupée de plans Death incisifs. On dénote même un petit solo mélodique de courte au milieu de cette structure carrée et syncopée sur un chant des plus hargneux avec un backing vocal crié comme le faisait Napalm Death sur Scum. Le deuxième morceau me rappelle aussi le pur Grindcore presque groovy avec une batterie mid-tempo et un petit solo plutôt dansant qui contraste avec le tout. Parfois, le chant est parlé, ce qui donne une petite touche Hardcore. Les titres sont d’une durée normale même assez long pour certains ( 5 minutes en moyenne ) oscillant entre bon vieux Trash au son énorme et Blastage Grindcore pour une durée totale du skeud tout compris de 52 minutes, ce qui assez rare dans ce style en ce moment. Certains morceaux sont d’influence beaucoup plus marquée « Brutal Death » dans la structure musicale comme « Suffer is Mine » ou « With my Organs » qui restent d’une éfficacité énorme. Les morceaux passent comme une lettre à la Poste et garde leur propre empreinte avec des plans qui rentrent dans le crane et y restent un bon moment comme l’intro de « the Shell » ou le riff sympa de « My eyes are corrupted ». A noter, la cerise sur le gateau à la fin du CD, la reprise de « Walls of Confinement » de Napalm Death qui n’a pas à rougir de ses géniteurs.DSK avec son Ultra Death Metal montre bien qu’ils sont remontés à bloc et prouve que le Trash à de beaux restes quand il est intégré à des structures plus brutales tel le Death et le Grind. Notre pays n’a plus à palir des pays de l’Europe de l’Est telle la République Tchèque, spécialiste de l’extreme, avec des groupes extremes français tel Inside Conflict, Happy Face, Morgue et maintenant DSK qui vient de sortir de son cocon avec ce « … From Birth ».

CONTACT : http://www.ultradsk.com

Dynabyte "Extreme Mental Piercing" [ Rotten Inc. 2005 . [ Electro Indus] (Jeff)

Dynabyte fut crée en 1998 par trois personnes, à savoir, Giallo ( vocaux ), LJ Dusk ( guitare ) et Jonh ( basse, qui joue aussi dans Necrodeath ) . Les italiens de Dynabyte prévilegient un mélange entre l’homme et la technologie avec de puissants riffs guitare et des samples techno éfficaces. Ils sortent en 1999 une démo ispirée de « Remanufacture » de Fear Factory. En 2001, Giallo quitte le groupe pour se consacrer à Pornoshock . Fin Novembre, le nouveau chanteur est trouvé en la personne de … la chanteuse de Cadaveria et ancienne chanteuse de Opera IX, qui est aussi une amie des membres du groupe. Ils enregistrent donc une démo 4 titres pour démarcher les labels. En 2003, cela porte enfin ses fruits et Dynabyte signe un accord avec Rotten Inc. Ils travaillent donc le premier album enregistré par Jonh et LJ Dusk dans leur studio et celui de Captain Woofer en Italie. Les sessions se terminent en Novembre 2003 et le mastering de l’album se finit en Janvier 2004. « Extreme Mental Piercing » qui devait sortir en Septembre 2004 n’en est finalement qu’à la pré-version en Avril 2005.Le premier morceau commence par une intro vraiment techno voire Dance mais viennent ensuite les guitares qui sont assez Indus dans le style. Le chant de Mrs. Cadaveria passe de la voix claire à la voix saturée avec des effets vocaux omniprésents … Digne d’une bonne B.O de film de Science-Fiction. « I am my Enemy » brille par la présence du chant et les arrangements des samples qui donne un côté cosmique au titre ce qui est vraiment trippant. On ne recherche pas ici de la violence musicale mais de l’émotion avec un chant mélodique qui, vous le savez, a un timbre particulier et unique quand il part dans le hurlement . On retrouve là dedans le commencement de son trip dans Cadaveria en beaucoup plus poussé au niveau de la technologie utilisée, en étant un peu moins agressif et plus hypnotique. « Immigrant Song » est un titre de Led Zeppelin remixé à leur sauce et l’effet est plutôt bon, sombre, froid, stridant et qui semble sorti tout droit de « Cyberpunk ». « Face the storm » commence sur un bon riff de guitare accompagné par un bon boomer Techno ; le chant me rappelle par moment le timbre particulier de Judas Priest sur ce titre, vraiment puissant … de plus, que leurs pochettes métalliques telles celle de Painkiller colleraient parfaitement au style de Dynabyte. Le titre suivant est martial et plus syncopé … pas d’envolée vraiment violente et le même rythme qui revient tout au long du morceau. « Final Condition » inverse la tendance en proposant plus de mouvement avec un esprit vocal plus torturé accompagné de parties synthés assez recherchées. « 178 » est un instrumental de 2 minutes qui résonne lui-aussi très électronique avec un gars à un moment qui tousse à s’en pêter les poumons, l’ambiance Teuf quoi ! « My Brain » vous mine le cerveau, de riffs stridents et de petits samples insidieux qui pénètrent dans vos oreilles mais l’ensemble reste supportable… Tout dépend dans quel état vous écouterez ce CD ? Le dernier titre est « Dynabyte » . Il comporte des passages sympas mais toute l’originalité vient surtout du chant qui apporte vraiment de l’épaisseur au titre qui ne se détache pas trop du reste du CD au niveau musical, bien que parfois plus agréssif. J’y reproche juste de ressassez le refrain un peu trop.Je recommande ce CD donc à tous les arrachés du bocal qui veulent faire un trip futuriste étrange et original . Il faut vraiment s’accrocher pour capter leur approche, rentrer dans leur univers presque spatial. Les métalleux de base n’y trouveront qu’un Freesbee pour leur molosse car trop technologique et pas forcément technique, et tant mieux pour ce qui prévilégient l’originalité.

Contact : info@dynabyte.it

 

DYSANCHELY - Secret Of The Sun (Metal Age Productions/Adipocere ) (Coïtus)

Il y a des groupes dont il suffit de regarder la pochette pour savoir à quoi s'attendre, mais là je ne vous cacherais pas que je n'avais pas la moindre idée, si ce n'est un petit penchant pour un truc Indus.Loin de là, Dysanchely nous livre un death-métal mélodique qui nous écorche quelque peu les tympans. Opérant sur une base plutôt thrash, les Suédois de Dysanchely ont opté pour un chant totalement death façon Gotenbörg que cultive à merveille son chanteur et ça hurle à chaque coin de rue. Ce genre ayant déjà eu son heure de gloire, les mélodies se trouvent à la fois pompées et prévisibles, ce qui est assez gonflant dans ce style musical bien trop réchaufé. Seuls quelques titres ont le pouvoir d'offrir un brin d'originalité, quant aux autres morceaux, ils oscillent allègrement dans du "déjà vu", ce qui n'apporte vraiment rien de particulier. Et même si par moment Les Dark tranquillity, In Flames, Soilwork, Hyporcrisy et consort peuvent faire du bien à écouter, ça va 5 minutes, mais pas en abuser !!!! En tout cas, pour ma part, à la longue ça devient stressant !!! Alors en bref, Dysanchely ne va pas révolutionner le genre avec cet album, mais va sûrement se faire quelques adeptes, surtout les spécialistes du Death Mélodique !

www.metalage.sk - srak@post.sk

DYSCRASIA "Underworld Dreams" [ cd 8 titres - United Guttural Records. 2004. [ Brutal Death Grind] USA] (Sam)

Un groupe formé en 1999, qui nous vient de la côte EST des USA. C'est carrément démentiel, huit morceaux de pure brutal. Hormis peut-être l'intro qui n'est pas franchement nécessaire, on est martelé constamment, des blasts épileptiques du break en veux tu en voilà et une voix mes amies ça " grouik ", comme dirait l'autre " c'est grave ", brefs du pur bonheur. On notera tout de même au passage, que sur le cover, il est stipulé " No Vocal Effects ", pas besoin de le préciser les gars. Nous, on souhaite simplement savoir qui chante là-dedans, " le voilà le hic ", ben ouais il n'y a pas peut-être pas d'effets mais il y a quand même trois chanteurs en invités, bon il y en a un qui déchire c'est sur, mais quatre mecs au chant cela laisse le temps de respirer non. Ceci dit c'est honnête de leur part de l'avoir mentionné, mais j'essaye de les imaginer sur scène et j'y arrive pas. C'est pas fini, il y en a encore une, il est aussi écrit " sobriety were used in the creation of this album ", alors là comprenez ici ce que vous voudrez mais moi j'arrête les frais. Ils sont quand même très " commerçants " c'est ricains non ?

Contact : www.dycrasia.cjb.net

Dvorhead - "Démo" [cd 4 titres - Autoprod 2004. [Death Brutal] France (Coïtus)

Je suis sûr que si le son proposé sur cet opus avait été encore plus clair et plus fluide, j'aurais encore
plus accroché sur les différentes compos de Dvorhead.
Malheureusement le tout manque de puissance et de clarté, certains riffs de guitare s'en retrouvent quand même assasiné.
Mais si l'on tend un peu plus l'oreille, on découvre des idées vraiment bien inspirées, des plans
aussi bien Old School que typiquement brutaux influençés par des grands noms tels que Panzerchrist, Aborted, Cannibal Corpse ou encore Gut et Haemorrhage.
Nos camarades de Dvorhead totalement inconnus pour ma part, s'en tirent plutôt bien, avec un death
très underground, autant cuisiné à l'ancienne qu'à la nouvelle sauce, ayant à la fois le sens du riff destructeur et celui du riff accrocheur ou brutal.
Assez étrange par moment, surtout au niveau de la batterie qui offre au groupe une personalité propre à eux même, font avec cette démo un essai très prometteur.
Le plus de cette offrande est sans nul doute d'avoir mis en bonus, un clip Live, ce qui nous permet de
voir ce que le combo donne sur scène, et à premier vue, on ne se fout pas de la geule du monde !!!
A surveiller de près donc !!!

Contact: www.dvorhead.fr.fm

 

 

 

©2003 Skull Fucked Prod. : http://skullfuckedprod.free.fr