A-B-C-D-E-F-G-H-I-J-K-L-M-N-O-P-Q-R-S-T-U-V-W-X-Y-Z

 

 

BELPHEGOR "Lucifer incestus"

Une pochette ornée de nones à poil, un démon chevauchant une sainte, une intro satanique, pas de doute, c'est bien le nouveau Belphegor ! Respectant la tradition, les quatre autrichiens nous offrent un disque encore plus extrême que leurs précédentes productions, et nous pondent l'album le plus barbare de ce début d'année. Si le groupe nage comme d'habitude entre le black et le death, en se rapprochant de plus en plus de ce que Behemoth font de plus violent actuellement, il semble que cette fois-ci l'approche est encore plus franchement black metal et que l'aspect death diminue comme une peau de chagrin . En effet, les ambiances glacées, les vocaux principalement criards, les blasts, font très souvent penser à du Dark funeral ou à ce genre de formations supersoniques. Reste que quelques parties de chant plus gutturales des solos foudroyants et des structures plus complexes évitent au groupe de sombrer corps et âme dans le black pur, et c'est tant mieux, car c'est justement cette particularité qui donne toute sa classe à cette galette impressionnante. Un disque vicieux qui impose le respect, et qui s'annonce déjà comme un des disques de l'année ! Stench

BENIGHTED "ICP ( Insane Cephalic Production ) "  (Adipocere) (Jeff)

Sur fond de mur matelassé de cellule capitonnée, s’étale le logo de benighted ! De quoi s’attendre à un truc de malade. Ce qui est le cas et en voici les raisons.

Première raison : les paroles. Tantôt en anglais tantôt en français, les textes ne parlent de pas mal de pathologies humaines tournant autour de la maternité et de l’enfance comme « Perperual Cannibalism » où la future mère croit fermement que son futur enfant est un démon voulant la dévorer de l’intérieur !!!

Deuxième raison : la musique. A la fois Death, Black (dans Self-Proclaimed God) ou encore Grind, Benighted surfe sur la vague du son puissant et dévatateur. Le chanteur est vraiment hallucinant au niveau vocal de par ses changement de timbre de voix comme dans « Fœtus » chanté en Français dans lequel il passe sans répit d’un chant ultra guttural à un chant crié bien speed. Au niveau des guitares, l’ensemble reste très Death avec de bons passages lourds et des riffs torturés qui partent en tout sens. La batterie, quant à elle, est modérée en ce qui concerne le blastbeat : il y en a mais il est utilisé avec parcimonie.

Cet album est vraiment varié et se laisse écouter d’un trait en partie grâce au chant de Julien Truchan et aux parties de guitares surtout rythmiques des deux guitaristes. Aussi bon qu’un Aborted, aussi déjanté que Depraved et aussi brutal qu’un Deranged ! Bienvenue à l’asile !

Stay.brutal@wanadoo.fr

Gab666benighted@aol.com

BENIGHTED "Insane cephalic production"

Un miracle a eu lieu. Non, la star académie n'a pas décidé de recruter de vrais musiciens, c'est encore mieux : une des nouvelles références en matière de death metal est née, et elle est française !! Espérons que cela fera bouger les choses au niveau international Bon, soyons clair, ce disque est une tuerie ! La production monstrueuse vous saute à la gueule, les titres sont variés, les ambiances nombreuses, bref, c'est une perle inattendue du brutal death que nous ont pondue les quatre gars. Techniquement, les mecs savent de quoi ils parlent, et touchent assez pour produire un brutal death de qualité, mais sans complexifier de trop, de façon à ce que l'ensemble reste direct. Un travail particulier a été effectué au niveau du chant, puisque Julien est à l'aise autant dans les vocaux très graves et brutaux, que dans ceux plus criards, proches du black. Les compos, bien que précises et sans fioritures inutiles, savent se faire sinueuses au bon moment, et les breaks surprenants sont nombreux. Comme quoi, un album irréprochable français, c'est possible ! Que tout le monde en prenne de la graine ! Stench

BESTIAL DEVASTATION "Sores, Blood & Pus" (Fabrice)

Mais qu'est-ce que c'est que ce groupe de merde ??? Avec un nom pareil, on s'attend à un truc qui arrache la tête vite fait bien fait !... Eh ben non ! Déjà, BESTIAL DEVASTATION a un son tout sourd, tout mou, une batterie qui n'avance pas, et des riffs à deux balles ( trente centimes d'euro ) qui rendent le tout pas violent, pas agressif et carrément mollasson...L'idée que je me fait du grindcore, c'est une musique "rentre-dedans", sans concession ( qui tue quoi ! ) à l'opposé de BESTIAL DEVASTATION ! Enfin, vous avez compris, ça me fait carrément chier d'écouter ce cd ! Trop de défauts mis bout à bout font de "sores, blood & pus" un cd fade et sans intérêt. Allez voir ailleurs, il y a du grind largement au-dessus de ça ! bestial-devastation666@hotmail.com

 

BESTIAL PERVERSION "Ritual of flesh" Demo 2004 (Coïtus)


BESTIAL PERVERSION (et pas Devastation) nous propose une démo ou
la mélodie est omniprésente, bien soutenue par un chant chaleureux,
une voix douce et originale, des grattes alternants, un son clair et crisalisé etc....
Nan, je déconne, bien sûr, ici c'est gros Blast, gros Riff, Grosse voix, le tout
brutalement in your face !
Pas de douceur, de caresse à fleur de peau, ou de mélodie (quoique!!??!!??!!) ici c'est Bestial (tiens
comme le nom, etrange non ?) Brutal, extrème, le potar de la batterie réglé sur
200 % !
Malgré tout ça, on pourrait penser que ces Havrais font du Brutal style c'est moi
qui blast le plus vite, heuuuu, et bien figurez vous que non !
Et c'est avec les passages plus propices au Headbanging, c'est-à-dire, bien lourds et
rentrent dedans, que je pense à des groupes comme Deranged, Behemoth, Six Feet ou encore
Yattering.
Bien entendu B.P ne sort pas cet enrengistrement pour rêver un jour de passer sur les ondes,
mais plutôt à une teuf que les membres de Vader, Cannibal, Deicide ou
encore Bolth Thrower (pour les passages Mid Tempo) organiseraient !
Car c'est bien de ce genre de Death là qu'il s'agit, une recette qui a déjà fait ses preuves pourtant.
Une artillerie bien huilée, de l'alcool, des instruments, des brutes qui évitent de jouer trop calmement
et c'est dans la poche !
Donc, Même si l'impression de "déjà entendu" revient par mégarde aux fils des morceaux, ce
disque reste un disque sympathique et très loin d'être chiant,
Je leur souhaite donc bonne chance pour que leur violence et leur rage
puissent se faire entendre au quatre coins de la planète, car si une chose est sûre
c'est que la plupart des morceaux sont bien taillés pour trancher sur scène !

http://www.bestialperversion.fr.st

BESTIAL MOCKERY "Evoke the desecration"

Décidément, Osmose production a décidé de nous assommer; après les Australiens d'Abominator, le label nous lâche ce second opus des Suédois de Bestial Mockery, qui évoluent dans un registre assez similaire. Il s'agit donc de black metal très violent, proche de Bestial Warlust ou des canadiens de Blasphemy, mais dans une approche un peu plus crade comme le faisait Sadistik Exekution; pour cela, le groupe utilise de rares passages thrash ou crust (avec une basse bien saturée proche du grind), qui associés aux blasts supersoniques, donnent une approche plus brute. La voix est très agressive, parfois black, parfois plus hystérique, mais toujours vicieuse, et donne le ton à cette œuvre dont les titres annoncent clairement la couleur (" Necromantic ritual desecration of a sacrosanct angel " pour n'en citer qu'un…). Plus particulier, le groupe nous offre quelques solos de tronçonneuse (au sens premier !), marque de fabrique de ces tarés dont c'est l'instrument préféré ! Il est vrai que la mélodie de cet outil correspond parfaitement au style musical du groupe ! En tout cas, les plus extrêmes d'entre vous sont gâtés ce mois-ci ! Décembre va être bruyant ! Stench

BLACK BLEEDING : "Worship" (Auto-prod) (Jeff)

On pourrait s’attendre à du black métal au vue de la pochette et du logo. Mais non, il n’en est rien. C’est en tout cas un CD préssé qui fait « pro ».Worship mené de main de maître par deux esprits tourmentés qui sont Alexandre et Balmuzette et qui nous font clairement savoir … qu’ils ne sont pas là pour plaisanter.D’entrée de jeu, avec « The third Impact », on sent le registre brutal war death façon « Reabaelliun » en étant moins apocalyptique mais restant bien violent avec des riffs recherchés et un changement mélodique qui nous transporte. Cela s’annonce plutôt bien pour cette galette.

« Backstab » nous fait regrétter cette première impression et nous prend à revers en nous délivrant un morceau incisif et plus syncopé, en gardant l’esprit brutal death et un son de basse très, très gras… Un très bon morceau  en somme.C’est sur « Beyond the flames of hell », que se retrouve enfin l’influence  préssentie au début au niveau de la structure et la facon de jouer les parties guitares. Ce morceau reste un excellent morceau à grand renfort de roulements de batterie et qui contient un passage calme qui fait étrangement penser à un morceau connu de Dissection, rien de bien grave bien au contraire.« Drowned in blood », avec une intro en tipping annonce la couleur. Ces gars là savent ce qu’ils font et le font bien. Avec des passages techniques et de bon riffs death, le morceau fini par une profusion sonore de violence et une morceau de guitare …  en tipping, je vous pris.

Les deux bonus tracks ont du être enregistrés en repetition mais donne un aperçu réel de leur potentiel musical. Espérons que Black Bleeding trouve un label qui lui donne la puissance sonore digne de leurs morceaux car ce groupe est musicalement bon et créatif dans ses compositions et mérite de trouver quelqu’un qui les soutiennent.  Du très bon death. Que le sang noir coule à flot !!!

BLACKOUT - "Black Out" - cd 4 titres - autoprod. 2002.(FRANCE)

Actuellement composé de 5 gars, leur style musical est influencé par une scène metal large alliant le heavy, le thrash, le death, le hardcore. Imaginez un instant la rencontre du death et du heavy ou fureur et mélodie, que pourrait bien sortir des forges… et bien tout simplement BLACKOUT. Pour preuve le morceau Hidden Borders, qui démarre par un interlude au piano, nous montre toutes les facettes du groupe et passe en revue plusieurs styles musicaux, du lourd au mélodique, avec des vocaux propres, pour ensuite lancer la machine. Pour ma part il faudrait plus d'une page pour chroniquer ce groupe tellement il y a de chose intéressantes a dire. Seulement une chose, achetez-le !

Blackout c/o Magnante Fred 45 bis boulevard gorbella 06100 Nice

BLODSRIT "Ocularis Infernum" (autoprod)(Jeff)

Créé en 1998, période où pas mal de groupes de la scene black metal mettait en avant le technicité et souvent des arrangements trop « pompeux », Blodsrit arrive avec, pour objectif, de faire une musique sans concessions dans la lignée de Darkthrone, Marduk ou Carpathian Forest qui restèrent fidèles à leur but musical.

Après deux démos, « The arrival of kaos » et « Dödens Sändebud », un split avec Ritual Orchestra puis un album « Supreme Misanthropy » en 2001, il nous reviennent avec un line-up complet par l’arrivée d’un bassiste et d’un guitariste et avec un album dans la pure lignée Black Viking masterisé par Dan Swanö. Quoi de plus normal pour ces suédois ?

Ocularis Infernum est un album complet de 9 titres avoisinant les 4 à 5 minutes chacun. Musicalement parlant, c’est un album aui se laisse facilement écouté de par ses ambiances à la guitare lancinantes et sombres, son chant black metal pas trop rapide et plus disséqué et une batterie qui tourne à grand renfort de double-pédale et de cymbales, ce qui donne la touche métallique à leurs morceaux. Il n’y a point de solos mais plutôt des passages mélodiques qui renforce le côté Viking de l’album.

Commençant par un Ocularis Infernum sur fond de chants religieux, on entre directement dans l’ambiance « Grand nord » par les nappes de guitares et une batterie soutenue par la caisse claire et un chant vraiment écoutable, ce qui n’est pas le cas de tout les groupes de black métal. On retiendra de cet album, le très bon morceau « In dark Silence I Die » qui a un rythme soutenu, « The rape of vestal purity » avec de bons passages mélodiques à la guitare qui contraste avec la rapidité du morceau et le morceau final « The Glorious Rise of the Flames » pour rappeler à tous que la flamme des hordes obscures brulera pour toujours …

www.blodsrit.com

info@blodsrit.com

BLOODBATH "Resurrection through carnage"

Ma première réaction quand j'ai ouvert ce qui me reste d'oreille pour découvrir la galette des gars de Bloodbath a été de penser : "Ah le distributeur s'est trompé, il m'a glissé le Left hand path d'Entombed dans la pochette promo !!!" En fait Bloodbath est un projet qui regroupe la crème de la scène death suédoise pour nous offrir un magnifique hommage aux premiers Entombed et Dismember ; on y trouve en effet Akerfeld (Opeth), Renkse (Katatonia), Blackheim (Diabolical masquerade, Bewitched,...) et le fameux Dan Swano (Edge of sanity, Infestdead, et un tas d'autres!!!). Et on peut dire que le but est atteint : on s'y croirait ! Le son est pur suédois des 90's, les mélodies sinistres semblent tirées directement de Left hand path et Purgatory afterglow. C'est simple, imaginez le premier Entombed avec une production énorme, interprété par les plus célèbres musiciens death suédois du moment, et vous pourrez situer l'objet. La grande classe, un super retour aux origines. Ce cd est à posséder, ne serait-ce pour profiter une dernière fois d'un style mort il y a bien 10 ans. Moi, mon choix est fait, je vais de ce pas ressortir ma vieille veste patchée et cloutée (oui, celle qui pue le vomi !!). Ah, nostalgie... Stench"

BLOODY SIGN : "Vana Vigala Loits" (Auto-prod) (Fabrice)

Eh ben voilà ! BLOODY SIGN a monté d'un cran (voir de plusieurs) la qualité de sa musique. Me rappelant d'un "Primitive Hordes" franchement très limité, BLOODY SIGN monte le ton et nous livre une nouvelle auto-prod. assez dévastatrice, du pur death métal au son puissant, avec des morceaux bien composés et d'une technique assez enviable. Enfin tout y est dans ce CD, pour faire de BLOODY SIGN un des plus grands de France et de Navarre (ce sera déjà bien !). A noter, en dessert, une reprise de Pestilence ("Parricide") tout à fait dans l'esprit du groupe qui confirme le niveau actuel de BLOODY SIGN ! Continuez les gars !!

uibokalevi@hotmail.com  

BOLVERK "démo 2003" (Swamp Foot Records)

Que dire sur BOLVERK sinon que ça ressemble à du black avec un son pourri. Les grattes sont saturées à mort, idem pour la voix , ce qui rend un cafouillage extrême pour ce 2 titres cassette inaudible. Seules les ambiances au synthé sont compréhensibles. Pourtant leurs intros (trop longues) à la gratte et synthé ont une bonne cohésion. Mais voilà, le tout est à chier. pas de contacts (Sly)

Brutal Junkies [Skullfucked Prod 2005 ]par Jeff Split Death / Grind 58’20 min "HCF"

Ce split CD qui est la quatrième sortie du label Stasbourgeois Skullfucked regroupe trois groupes, à savoir 2 groupes français : GASTRIK BURST et UNFORMED ainsi qu’un groupe Allemand : CYNICAL BASTARD.

CYNICAL BASTARD - http://www.cynicalbastard.de/
Et il incombe à Cynical Bastard d’ouvrir le bal avec 5 titres. Mais d’abord, une petite présentation de ces « Scenik Guys » : Gerry (Vocaux ), Andy (Guitar ), Timmy (Basse) et Fred (Guitare) crée le groupe en 2002, année à laquelle ils sortent déjà « Morgens Halb 10 in Deutschland ». En 2003, ils enchainent avec « Pure Hate », leur second skeud. C’est aussi cette année là que Andy quitte le groupe et se fait remplacer par Patrick. En 2004, Ils continuent sur leur lancée avec un MCD « Face to Face ». Ils ont notamment joué avec INHUME, PHOBIA et INGROWING : de bons groupes extremes. Leur set commence par « Pure hate » : du bon Brutal Death avec un chant bien gras. On note sur leur prestation des passages guitares parfois inspirés du Trash ou du Hardcore comme sur « Find the truth » qui est un peu plus lourd et groovy, très bon le Headbanging ! La batterie n’est pas tout le temps à fond de cale et accompagne bien l’ensemble avec un passage mid – tempo qui fait légèrement old-school Death. Il manque tout de même un peu de peps au niveau du son de la Batterie. Sur le titre « I play God », on a un ajout de chant crié et un petit passage de basse où l’on peut se rendre compte du son bien grave de celle-ci. Cynical Bastard avec ces titres nous montre tout son potentiel pour nous délivrer des ambiances lourdes et gores avec des références et influences qui vont du vieux Death, au Trash en passant par le Brutal Hardcore tout en gardant un certain coté grind.

UNFORMED – www.unformed-eatmeatlive.com
Le groupe est crée en 1998 par Gilles et Laurent et commence à faire du bruit sous le nom de Cerebral Commotion. Ils joue avec des groupes tels Krabathor, Depraved ou Kronos. Ils réalisent un split avec le groupe Beer Vomit. Après de multiples problèmes de Line-up, ils se rebaptisent UNFORMED : mix entre du Death et du Grindcore avec une touche catchy, parfois Punk. Masterisé par Christophe du Molodoi à Strasbourg, le groupe annonce la couleur de leur set sur ce split … « more, more gore ! » Avec 9 titres avec des titres tel “Chainsawdomy”, « A hacked cunt for Lunch » ou encore « Cum eating bitches from outer space », on nage en plein Goregrind au niveau de l’influence. Avec deux chants dont un chant ultra Gras et un autre rapellant un gobelin enragé, le style nous entraine dans des bas-fonds immondes bien crade ( le son s’en ressent et ajoute à l’ambiance bien grognarde ). Au niveau des grattes, les influences sont bien entendue Death et Grind avec pas mal de petits soubressauts aigus destinés a vous percer le crane pour en extraire sa substance moelleuse. La batterie et la basse sont plus dans un Esprit Punk et on dénote par moment des rythmes plus Hardcore. Mais ils ne négligent pas de maltraiter nos esgourdes avec des blasts de caisse claire et des mélodies qui sont, pour ainsi dire, vraiment entrainantes pour finalement s’arracher la tête qui s’est retrouvée beaucoup plus légère.

GASTRIK BURST – http://www.deadcircus.com/gastrikburst.
Composé de 6 zicos, le groupe acquiert un line-up stable en 2003 pour fixer une bonne base Death grind. Ils décident de faire ce qu’ils font le mieux, les blagues … C’est pourquoi leur prestations scéniques sont une vrai ménagerie et un défilé de costumes plutôt « Délire » . Ils réalisent en 2003 le première démo qui n’était pas vraiment super mais qui montre déjà les intentions du groupe : une déferlante de « Violent Fun » concrétisée en 2004 dans la seconde démo « Demo D’estomac » où l’on préssent les mêmes délires de groupes tels Gronibard, Ultra Vomit ou MDU. Avec leur style totalement Fun, ils arrivent quand même à jouer au côté de Dew Sentenced, ce qui n’est pas rien … Les titres, au nombre de 7, sont directement tirés de la démo 2004 et sont un compte rendu imparable de leur son vraiment Grindcore. Avec une assez grande variété de chants qui se donnent la réplique et qui rend beaucoup plus vivace leur rythme soutenu, on peut parfois noter des passages punk avec des chœurs à tue-tête comme sur « Rexona Man ». Mais ils savent rester serieux avec des passages lourds et gore mélangés à ces chœurs joyeux comme dans « Evil Mamies ». A noter, certains titres sont en Français, ce qui permet de les suivre un peu mieux dans leur délire agrémenté de riffs parfois Bizarre. Je pense notamment aux titres « Jarret Dance Style », « Mutinerie au Bureau » ou « Putain de prince charmant ». GASTRIK BURST reste un groupe à voir sur scène puisqu’il s’agit de leur motivation première et je pense que ça doit valoir le détour pour passer un moment mémorable, violent et festif à la fois, arrosé bien évidemment avec quelques rotteuses … A consommer sans Modération lors des soirées ( Je veux parler du Groupe , pas de la bière ) .

(Jeff)

 

 

©2003 Skull Fucked Prod. : http://skullfuckedprod.free.fr